Histoire du Saint Louis

1939


Un peu de vocabulaire

Antisémitisme

Hostilité contre les Juifs ; racisme dirigé contre les Juifs.

Pogrom : 

Pogrom est un mot russe signifiant "dévaster, démolir violemment". Historiquement, le terme désigne des attaques violentes commises sur des Juifs par des populations locales non-juives dans l'Empire russe et dans d'autres pays.

Shoah : 

La Shoah signifie « la catastrophe » en hébreu. Ce terme désigne spécifiquement la mise à mort de près de 6 millions de Juifs d'Europe par l'Allemagne nazie ...


Représentation du juif


Questions

Quelles sont les caractéristiques physiques d'un juif ?

Quelle est leur attitude ?



Peut-on rire de la Shoah ?

Deux exemples célèbres


Le dictateur : Charlie Chaplin

L'humour comme arme.



A l'automne 1938, alors qu'en Europe les accords de Munich étaient signés, Charlie Chaplin achevait la première ébauche d'un scénario écrit dans le plus grand secret. Des rumeurs avaient néanmoins circulé ici et là annonçant que le créateur de Charlot avait décidé de réaliser son premier film parlant et qu'il interpréterait un personnage inspiré d'Adolf Hitler.

C'est après un long travail d'écriture et de mise en scène qu'il présente à New York, le 15 octobre 1940, Le Dictateur. Peut-on imaginer une configuration historique plus exceptionnelle que celle s'est trouvé Chaplin pendant ces deux années ? Son pays natal, l'Angleterre, était rentré en guerre au début du mois de septembre 1939, mais dont il n'avait pas adopté la nationalité, étaient résolus à se tenir éloignés du conflit qui allait ensanglanter le Vieux Continent. En se mesurant à Hitler avec les armes du cinéma, Chaplin allait s'engager personnellement, retrouvant, avec davantage de gravité, l'expérience du Charlot soldat de la Première Guerre mondiale.

Avant le tournage, Le Dictateur provoqua la colère des diplomates allemands et anglais en poste aux Etats-Unis et mit Chaplin en première ligne des personnalités inquiétées par la Commission des activités antiaméricaines. Ce combat en faveur de l'idéal démocratique et de la paix est à lui seul un motif suffisant pour retenir l'attention de l'historien. Cependant, Chaplin fit suivre le générique du Dictateur de cet avertissement : « Toute ressemblance entre Hynkel le dictateur et le barbier juif est une pure coïncidence. » Sous un registre badin, il voulait ainsi signifier que l'essentiel n'était pas dans la tenue de ce double rôle, mais dans la tension qu'il entretint alors avec son double, Charlot.

Jusque-là, le « petit vagabond » avait porté par le langage de la pantomime une expérience sensible du monde, et, parce qu'il ne déclinait aucune identité nationale et qu'il ne s'exprimait pas dans sa langue maternelle, il avait touché le cœur des spectateurs de tous les pays. Son immense succès reposait sur une reconnaissance populaire, mais aussi intellectuelle, particulièrement dans la France des années 20 où beaucoup d'artistes et d'écrivains avaient exaltés son génie.

Fallait-il, en donnant la parole à Charlot, se résoudre à la mort du personnage qui avait rendu célèbre son créateur, et prendre le risque de s'exposer ainsi sans masque. L'appel lancé à la fin du Dictateur trahissait-il, par sa forme déclamatoire, l'impuissance à maintenir le film jusqu'au bout dans un registre esthétique et comique ? Conscient des ces enjeux, Chaplin avait griffonné cette note, que nous reproduisons en exergue sous sa forme manuscrite : « Le Dictateur est mon premier film où l'histoire est plus grande que le petit vagabond. »

Chaplin met en jeu son propre univers sous la pression des événements du monde. La grande histoire n'est pas seulement celle à laquelle il se confronte, mais aussi celle qu'il met en récit, en faisant se rejoindre les figures de Charlot et du barbier juif dans l'image du « paria ».



La vita e bella 


En 1939, à Arezzo, Guido Orefice, un jeune Italien juif plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime fasciste. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosué. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et, en tant que Juifs, Guido et son fils sont déportés vers un camp de concentration allemand (sans référence précise). Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène au camp. Là, Guido veut tout faire pour éviter l'horreur à son fils. Il lui fait alors croire que les occupations dans le camp sont en réalité un jeu pour son anniversaire, dont le but serait de gagner un char d'assaut, un vrai . Pour gagner ce char, Guido explique à son fils qu'il faut accomplir des tâches parfois difficiles et accomplir des missions pour atteindre les 1 000 points gagnants.

La musique choisie contribue beaucoup à cet univers de conte : il existe plusieurs thèmes musicaux dans le film, un principal (le plus fréquent), un lors de scènes d'amour (comme quand Guido se retrouve seul avec Dora) et un pour les scènes dramatiques (comme quand ils sont emmenés au camp).

Roberto Benigni définit lui-même son film comme une fable, un conte philosophique.



ASILE REFUSÉ


L'HISTOIRE DES PASSAGERS DU SAINT LOUIS

Le 13 mai 1939, plus de 900 réfugiés juifs fuyant l'Allemagne nazie quittaient Hambourg et naviguaient vers ce qu'ils pensaient être un lieu sûr. Voici l'histoire de leur malheureuse odyssée.

Aujourd'hui, on se souvient du Saint Louis—un luxueux paquebot transatlantique allemand—en raison de son tragique voyage depuis Hambourg à la fin du printemps 1939, avec 900 Juifs à son bord, tous fuyant les persécutions nazies. Ces passagers s'attendaient à être accueillis à Cuba, mais ils furent refoulés avant même d'avoir posé le pied sur l'île. Le bateau mit alors le cap sur les États-Unis. Alors qu'il naviguait le long des côtes de Floride et que ses passagers apercevaient les lumières de Miami, le gouvernement des États-Unis ignora les demandes d'asile des Juifs—bien que de nombreuses personnes à bord eussent déjà introduit une demande de visas américains.

Le Saint Louis n'eût d'autre choix que de remettre le cap sur l'Europe où quatre pays européens acceptèrent les passagers. Toutefois, ces nouveaux refuges ne présentaient pas une garantie de sécurité. Quelques mois plus tard, la guerre éclata et les Allemands occupèrent rapidement trois des quatre pays qui avaient accepté les passagers. Nombre d'entre eux furent assassinés pendant la Shoah. L'histoire tragique du Saint Louis met en lumière les intérêts personnels, la xénophobie et l'antisémitisme qui eurent pour résultat que non seulement Cuba, mais également les États-Unis fermèrent leurs portes aux Juifs qui fuyaient l'Allemagne nazie. Un historien a, à juste titre, intitulé l'histoire du Saint Louis le « microcosme de l'Holocauste ». Sans aucun doute, ce voyage révèle le climat politique ambiant à la veille de la pire guerre—et des événements les plus tragiques—de l'histoire de l'humanité.


Quels sont les pays qui ont refusé l'accés aux passagers du Saint-Louis ?

Dans quels pays ont-ils été répartis ?


Les lois de Nuremberg

Quelles sont les restrictions imposées aux juifs ?


La nuit de cristal

Que s'est -t-il passé lors de la nuit de cristal ? Pourquoi ?




Le massacre de Babi Yar

La Shoah par balles.

Combien de personnes ont été exécutées à Babi Yar ?



Anne Frank

Un témoignage très célèbre



Le ghetto de Varsovie


Qu'est ce qu'un ghetto ?

D'où vient le nom "ghetto"

Dans quel camp les habitants du ghetto de Varsovie ont-ils été déportés ?



Les camps d'exterminations nazis

Introduction

Un document retrouvé....... qui fait réfléchir.


Quelle est ton impression après avoir vu le documentaire "les photos retrouvées de Auschwitz" ?

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